Le maître horloger

Christophe Claret finirait par s’approprier le cycle du temps. Rien n’indiquait que le jeune Christophe rer à l’âge de 14 ans que la possibilité se soit présentée A partir de là, la mécanique du temps allait grandir pour devenir sa passion. A tout juste 19 ans, il est diplômé de l’Ecole d’Horlogerie de Genève, conti. nuancer sa formation avec le maître horloger Roger Dubuis qui, en le prenant sous son aile, lui transmet les secrets de la restauration et les mystères des mécanismes horlogers complexes. Ce n’est qu’après une visite fortuite chez un horloger-resto. De retour dans sa ville natale de Lyon, Christophe Claret installe son premier atelier horloger dans la maison familiale. Il décide de se spécialiser dans la restauration de garde-temps anciens, en perfectionnant ses techniques de finition et en confectionnant des montres ajourées ou «squelettées». 1987 a été une année de révélation: lors de sa première visite au salon international de l’horlogerie de Baselworld, Christophe Claret a rencontré un homme qui allait changer le cours de sa vie. Rolf Schnyder, un industriel suisse qui venait d’acquérir la marque Ulysse Nardin, passa une commande auprès de M. Claret pour des mouvements à répétition de vingt minutes avec des jacquemarts San Marco. Il lui a donné l’impulsion dont il avait besoin et, deux ans plus tard, M. Claret a fondé sa première société qui a rapidement été suivie par une autre société, Manufacture Claret. En une décennie, le nom de Christophe Claret est devenu une référence dans le domaine des mouvements compliqués. À la suite d’Ulysse Nardin, dix-sept autres clients prestigieux, dont Franck Muller, de Grisogone, Girard-Perregaux, Jean Dunand et Harry Winston se sont tournés vers lui pour développer leurs calibres les plus complexes. Christophe Claret a donc décidé d’implanter son entreprise dans un cadre digne de sa réputation et de ses ambitions. En 1999, Christophe Claret acquiert le Manoir du Soleil d’Or, vénérable maison de maître sur les hauteurs de la ville voisine du Locle, à deux pas du musée d’Horlogerie des Monts. Il y installe ses ateliers, insufflant une nouvelle vie à la résidence autrefois propriété de l’horloger Urban Jürgensen.

De 2002 à 2008, Manufacture Claret a agrandi ses ateliers de 2000 m2 supplémentaires. Aujourd’hui, à la pointe de la technologie et de l’expertise, elle emploie près d’une centaine d’experts hautement qualifiés dans plus de trente disciplines distinctes. Tout en continuant à concevoir des mouvements d’exception pour les marques les plus prestigieuses, Christophe Claret produit aussi souvent des montres portant son propre nom, des créations uniques commandées à des collectionneurs séduits par la maîtrise horlogère hors pair de M. Christophe Claret. Au départ une activité discrète, ses pièces de la marque Christophe Claret se sont démarquées en 2009 en créant la DualTow pour célébrer les 20 ans de la Manufacture. Cette distillation mécanique de tout le talent de l’horloger a libéré une liberté de création qui a abouti à des pièces exclusives très complexes. La marque Christophe Claret appartient désormais au cercle extrêmement exclusif des marques indépendantes de Haute Horlogerie qui conçoivent, développent et produisent leurs montres entièrement en interne. Une position exceptionnelle au cœur de l’horlogerie suisse, la plaçant fermement à la pointe de l’innovation horlogère.